Assurance jeune conducteur : ce qu’il faut savoir !

Vous venez d’obtenir votre permis de conduire et rêvez d’acquérir votre première voiture ? Toutes nos félicitations, mais attention ! Une étape cruciale vous attend : souscrire une assurance automobile adaptée. Heureusement, des solutions existent pour limiter l’impact financier.

Qu’est-ce qu’un jeune conducteur pour les assureurs ?

Contrairement aux idées reçues, la notion de jeune conducteur pour les compagnies d’assurance n’est pas liée à l’âge. Il s’agit avant tout d’un manque d’expérience au volant. Concrètement, sont considérés jeunes conducteurs les automobilistes répondant à l’un des critères suivants :

  • les titulaires du permis de conduire obtenu depuis moins de 3 ans. Ce délai est réduit à 2 ans pour ceux ayant effectué la conduite accompagnée. Le manque d’expérience engendre des risques d’accident accrus pour cette catégorie ;
  • les personnes n’ayant jamais souscrit d’assurance automobile à leur nom propre ou en tant que conducteur secondaire. L’absence d’antécédents les place dans la case des profils à risque pour les assureurs ;
  • les anciens conducteurs ayant dû repasser totalement le permis de conduire après une période d’au moins 3 ans sans assurance. Leurs expériences étant révolues, ils redeviennent jeunes.

La surprime jeune conducteur : un coût majoré

Étant jugés plus exposés aux risques routiers, les jeunes conducteurs font l’objet d’une surprime. Celle-ci vient majorer la prime d’assurance jeune conducteur de base. Son montant évolue de façon dégressive au fil des années sans sinistre :

  • 1ère année : majoration pouvant atteindre 100 % du tarif initial (ou 50 % après conduite accompagnée) ;
  • 2ème année : majoration jusqu’à 50 % (25 % après conduite accompagnée) ;
  • et 3ème année : majoration jusqu’à 25 % (12,5 % après conduite accompagnée).

Après 3 années sans incident responsable, la surprime disparaît. Le système de bonus-malus s’applique par ailleurs en complément.

Réduire les frais d’une assurance jeune conducteur

Heureusement, quelques solutions existent pour alléger la facture. Opter pour la conduite accompagnée permet de bénéficier d’une surprime réduite de moitié. Suivre une formation post-permis peut également raccourcir la période probatoire, et donc l’application de la surprime.

Souscrire comme conducteur secondaire sur le contrat de ses parents constitue une autre option avantageuse. Mais il faut bien respecter les conditions pour éviter les malentendus.

Enfin, faire jouer la concurrence en comparant scrupuleusement les devis reste le meilleur moyen d’optimiser ses dépenses. Les tarifs pour un même profil varient fortement d’un assureur à l’autre.