Transport de matières dangereuses : comment préparer l’expédition ?
Il n’est pas nécessaire de vendre des produits explosifs pour être confronté à la nécessité de se préparer au transport de matières dangereuses.
Même les liquides inflammables, comme le parfum et l’acétone par exemple, doivent être traités comme des produits à risque et nécessitent donc un transport adapté aux caractéristiques du produit et conforme à la réglementation en vigueur.
Le processus d’expédition, de transport et de distribution de produits dangereux étant long et nécessitant plusieurs étapes, examinons brièvement les mesures nécessaires pour expédier vos marchandises en toute sécurité.
Recherche et information
En effet, on ne peut pas agir en tant qu’expert sur une question aussi sensible comme le transport de marchandises dangereuses. Si vous faites une erreur, vous pourriez causer d’énormes dommages économiques et environnementaux et, dans le pire des cas, des dommages irréversibles à la flore et à la faune locales.
C’est pourquoi la première étape consiste à s’informer. L’homme moderne dispose de nombreux outils pour rechercher des informations, dont le plus puissant est certainement le web.
Il existe sur le web de nombreux blogs d’entreprise, pas toujours fiables et actualisés, qui traitent de ce sujet de manière simple et intuitive, afin d’interagir avec ces thèmes, souvent complexes à comprendre pour les non-experts.
Se fier à une entreprise de livraison sérieuse et fiable
Si le web peut vous aider à mieux comprendre le vaste monde des marchandises dangereuses, il ne suffit pas de vous fournir le savoir-faire nécessaire pour faire face seul à un envoi de matières dangereuses.
La deuxième étape consiste donc à demander conseil : demander l’aide de professionnels vous permettra d’obtenir de meilleurs résultats en termes d’efficacité et de professionnalisme.
En effet, un expert sera en mesure de vous guider dans le choix de l’emballage le plus approprié et de l’étiquetage correct de vos marchandises et, de cette façon, vous éviterez un gaspillage inutile de ressources, notamment faire appel à des entreprises expérimentés dans le domaine de la logistique et le transport international de tous les type de marchandises.
Étiquetage et marquage des colis
Cette phase concerne l’épineuse question de l’étiquetage et du marquage des colis, c’est-à-dire des colis prêts à être expédiés.
Nous partons du principe qu’il peut y avoir des variations en fonction de l’itinéraire de transport choisi mais, malgré cela, nous pouvons trouver des caractéristiques communes à toutes les méthodes d’expédition.
En ce qui concerne le marquage, les colis doivent comporter :
- « UN » suivi du numéro d’identification de la marchandise ;
- Marque UN avec les données d’homologation de l’emballage ;
- Flèches d’orientation (sauf solide ou liquide dans des cas particuliers) ;
- Nom d’expédition approprié (uniquement pour les expéditions par voie maritime et aérienne);
- Expéditeur et destinataire (uniquement pour les envois par avion).
En ce qui concerne l’étiquetage, en revanche, les emballages doivent avoir des étiquettes bien visibles, résistantes à l’eau et aux agents atmosphériques et qui ne se cachent pas ou ne sont pas masquées par d’autres marques.
Quel que soit l’envoi choisi, les colis doivent comporter une étiquette indiquant la classe à laquelle appartient la marchandise transportée. En plus de cela, il doit également y avoir des étiquettes indiquant les dangers associés aux produits.